Avec son frère jumeau Julien, tué au combat de la ferme de la Montagne à l'Abergement de Varey le 8 février 1944 lors de l'opération caporal figure en bonne place parmi les maquisards de la première génération qui gagnèrent le Bugey au printemps 1943.
Le 20 juin 1943 le capitaine MOULIN qui devient le capitaine ROMANS l'intègre avec son frère à son P.C. de la ferme des Gorges où naitra également la première école des cadres des futurs chefs de maquis.
Nommé chef de section, ainsi que son frère sous les ordres de Pierre MARCAULT, le 13 août 1943 participe à de nombreuses actions du groupement sud à l'origine de ce qui deviendra les «Maquis de l'Ain».
Rescapé de la ferme de la Montagne, a vécu l'épopée des maquis de l'Ain depuis leur origine, jusqu'à la Libération.
Demeure l'une des figures les plus pures et les plus attachantes parmi les survivants de la Résistance dans l'Ain.
Henri GIROUSSE (CHABOT)
Des réfractaires aux combattants
Stèle édifiée aux Plans d'Hotonnes
«Où je meurs renait la Patrie» (Aragon)
Ici les ailes alliées apportent l'aide à nos défenseurs et les armes de la libération
fait basculer les maquisards du camp de réfractaires dans celui de rebelles...
La guérilla excluait les concentrations d'hommes trop importantes, facilement repérables, donc vulnérables, difficiles à encadrer et à contrôler.
Les atterrissages clandestins
Les atterrissages clandestins
R.A.F. et U.S.A.A.F. (Les atterrissages clandestins)
Une délégation de l'A.M.A.-H.J. chaleureusement accueillie par les pilotes anglais qui ravitaillèrent les maquis de l'Ain
M. Pierre MAUROY premier ministre s'incline en octobre 1983 sur la tombe du Maquisard Inconnu au Val d'Enfer à Cerdon