Au cours de la journée du 31 août, plusieurs détachements américains appartenant aux 179e et 157e RI US se dirigent sur La Valbonne, Dagneux, Charnoz, Chalamont et Meximieux.
Le colonel MURPHY dispose d'une centaine d'hommes et de deux chars Destroyers pour tenir le carrefour de Meximieux, le lieutenant colonel DAVISON dirigeant l'ensemble des opérations.
Le bataillon F.F.I. que commande Maurice COLIN est réparti de la façon suivante : les compagnies GIRAUD et CHOUCHOU occupent le camp de La Valbonne.
Le 1er septembre, après que le camp ait été sérieusement pilonné par les Allemands, la compagnie GIRAUD est relevée par les enfants de troupe de la Cie MAZAUD. Pendant ce temps une partie la 5e Cie F.U.J. soutient les Américains à Dagneux et une autre est installée à Pérouges afin de garder les hauteurs de Meximieux. La compagnie MARTIN assure la protection des ponts à Loyettes et à Port Galland. Quant à la compagnie GABRIEL, elle défend l'accès nord de Meximieux.
Le 1er septembre, le premier assaut allemand est donné au nord de la ville, au cours duquel le sergent Robert KOVALSKY de la Cie GABRIEL est tué. L'évacuation du camp DIDIER, la destruction du Pont de Chazey et l'attaque allemande sur La Valbonne ne sont que les prémices d'opérations visant à enfermer Meximieux dans un étau. Pérouges tenu par les F.U.J. tombe. Le château occupé par les GI'S est pris plus tard par les panzer grenadiers qui, pour tromper l'adversaire, ont utilisé l'un de ses tanks.
La ville de Meximieux devient un camp retranché où se déroule dans ses rues une véritable bataille de chars. Les Cies MAZAUD, CHOUCHOU et GIRAUD sont venues renforcer le dispositif de défense. Des commandants de compagnies sont tués : Marcel VION et Roger GIRAUD. Le colonel MURPHY attend des renforts venus de Charnoz et de Chalamont, qui sont annoncés pour 16 heures. Mais en réalité, ils n'arriveront qu'après le décrochage des Allemands survenu le 2 septembre vers 3 heures du matin. En attendant, les F.F.I. et les GI'S ont transformé le petit séminaire en une véritable forteresse, mais aussi en un hôpital de campagne où les religieuses infirmières se dévouent pour soigner les blessés.