Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers où son père était professeur d'histoire et conseiller général radical-socialiste de l'Hérault.
Dans le but d'organiser rapidement la relève à la tête de l'Armée secrète qui vient d'être décapitée par l'arrestation à Paris du général Delestraint, Moulin en convoque les responsables pour le 21 juin 1943 à Caluire, dans la banlieue de Lyon, chez le Docteur Dugoujon. Mais à la suite de dénonciations, la police de sécurité allemande (SIPO-SD) menée par Klaus Barbie intervient : tous sont arrêtés et emmenés à la prison du Fort Montluc.
Sauvagement torturé par les hommes de Barbie qui l'identifie après deux ou trois jours, Jean Moulin est transféré début juillet avenue Foch à Paris puis dans une villa de Neuilly, où la Gestapo avait coutume "d'interroger" des personnalités importantes ; tous ses tortionnaires s'acharnent sur lui mais en vain, il ne parlera jamais. Devant cet échec, Berlin exige son transfert. C'est dans le train qui l'emmène en Allemagne, quelque part entre Metz et Francfort, alors qu'il n'a déjà plus figure humaine, qu'il meurt le 8 juillet 1943.
Ses cendres, jusqu'alors déposées au Père Lachaise, ont été transférées au Panthéon le 19 décembre 1964.
Compagnon de la Libération
Services secrets du général DE GAULLE
Fin septembre 1943 se termine sur un événement qui aura bientôt de profondes répercussions sur l'évolution des maquis de l'Ain.
Une délégation de l'A.M.A.-H.J. chaleureusement accueillie par les pilotes anglais qui ravitaillèrent les maquis de l'Ain